Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
philosophie instants
philosophie instants
Publicité
Archives
22 mai 2008

la philosophie déplace le pion unique

 Je voudrais bien qu'on soit libre, là comme ça, tout d'un coup ... et à jamais... (C’est le "à jamais " qui cause problème) et tant mieux pour vous, si cela vous est arrivé

Ah satori, satori…

Il faut croire que l’expérience de Sartre, de Descartes (et ses hallucinations existentielles) s’est « démocratisée » …

Mais je n'aime pas l'idée que « cela», le libre, ne puisse pas bouleverser, ou, soyons raisonnable, ne puisse pas modifier la réalité ... donc il faut entrer dans la réalité et la démonter.

 

 Cependant, le libre pur et simple est un flash.

 Ça ouvre des tas de portes … c’est certain.

 Et la philo en est effectivement une restriction ...

 C’est le prix à payer pour cette sorte d'acuité spécifique de la philosophie elle-même.

 (Chacun choisit, et ça n'exclut pas le reste, mais bon ... on n'a pas le temps pour tout)

Et « acuité » ….  Faut pas exagérer, bien sûr,  … mais quand même … ça vaut le coup, d’approfondir selon le Concept, l’expérience-même …

Or de Rimbaud à Nietzsche, du Doute sur-existentiel cartésien, de la caverne à toutes les étrangetés que la philo a noués …. Nul doute que le réel est « ce qui cause problème », parce que c’est là que « quelque chose se passe », et on ne sait pas quoi.

 

Tout l'enjeu consiste justement à préserver le libre, pur et simple, qui existe en soi, dans le mélange des sociétés humaines, du vécu, du donné, de la perception, etc.

 

Et le bizarre c’est que l’expérience, le goût du libre, ça peut s’utiliser ; ça s’appelle la raison, la pensée, la réflexivité.

Le libre, ça va découper tout et partout.

 

Ainsi il n’est pas de philo hors du libre ; et de même il est une philo, unique, qui cherche le même et découvre petit à petit les pelures de l’oignon, le  « ce qui se passe, là, maintenant ».

Comment comprendre la Krisis de Husserl ?

Sinon que, bien que l’être de l’homme soit de signes

(et cela des concepts aux couleurs signes, au x signaux, de toute sorte, et cela, encore, les signes qui permettent ce décalage entre le connu et le per

çu du satori….)

Ces signes, donc, créent un être. (Culturel, mais réel).

L’être culturel, la krisis, est l’ontologie, unique, du même Sujet.

Lequel est tout petit en Husserl (mais très précis), un ego transcendantal, mais est le même que cartésien, qui est énorme, et lance toute la seconde machine philosophique (après le discours grec-scolastique).

Et vous voudriez que je ne nomme pas la philo comme telle ?

Mais si vous dispersez son objet, la discipline elle-même, la philo, disparait, écartelée entre la logique et l’épistémologie (ou les sciences hu, etc), et ce dans un monde bien plat-plat, dans lequel plus rien ne se passe, parce que plus rien ne se place, déplace ; la philo ça consiste à foutre le souk, mais en un sens très précis et profondément influent, quoi que indirectement…

Ça déplace le sujet. Le pion magique.

Et ça le déplace dans les circuits de signes culturels, cad dans la krisis. La philo ça n’est rien que le dernier discours (possible en tant que cohérent) qui modifie la culture, les signes et leurs poids.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité