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philosophie instants
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25 mai 2008

De la mort

Il n'y a pas seulement une peur de la mort ; elle est une impossibilité pour notre être.

Qui ne peut pas imaginer, intentionnaliser, qu'il ne soit pas , puisque lorsqu'il pense il est toujours là, toujours déjà là, et encore il existe (pour lui-même) après toute espèce de pensée

Notre être est un, comment pourrait-il imaginer que cet Un se termine ?

 

Ainsi la mort n'indique pas seulement notre finitude, ou plus exactement il faut préciser ce que "finitude" signifie ; la mort nous force à faire appel à l'unité ontologique que nous sommes, ou que notre être est.

Par contrecoup, on imagine de cela, que nous sommes ou pourrions être absents à nous-mêmes ; soit de n'être pas "vraiment" qui je suis (porter le doute radical) soit comment puis-je réaliser (tout le possible) avant de mourir ; de sorte que certes, je vais mourir, mais au moins j'aurais tout vu

 Ce qui derechef nous pose la question ; "tout réaliser" ça ne s'entend pas évidemment, "tout le possible" (quoi que ...)

 Mais au moins en tant que ; quelle est l'essence (de soi ; en tant qu'être humain ou en tant que "moi-je", personnellement, forme qui domine spontanément, mais peut-être à tort..) quelle est l'essence qui Doit être réalisée au minimum ?

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