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philosophie instants
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27 novembre 2008

Le Un qui-parle

Il ne s'agit nullement de se déprendre du moi au profit d'un sujet inidentifiable, (puisque cest son rôle d'être insaisissable, c'est par cela qu'il est, dans et selon son ordre propre, son ontologie absolue parce qu'absolument là, d'un autre là, immanquable). Il n'est pas plus question de renier les libérations du moi et l'immense 20 ème siècle ... de condamner tout cette richesse au profit ... de quoi ? D'une révolution qui est impensable ? D'une humanité toute morale qui ne parviendrait pas du tout à gérer le moindre donné, bien plus complexe que n'importe quelle moralité ?


Or cependant il ne faut pas supprimer le sujet ; parce que ce serait la porte ouverte à toute diminution de chacun, voir à toute et n'importe quelle négation de l'être de chacun ; il n'est qu'un vide formel, le « sujet », pour maintenir ouvert ce que toute société humaine referme instantanément, ce que toute personnalisation clôt pour n'importe quel destin bigarré, si l'on n'y prend pas garde. Le sujet permet de prendre garde à ...soi, mais comme ce soi recouvre aussi bien le sujet que le moi que n'importe quel système de conception, de compréhension, de signes, en tous ordres et toutes dimensions, il permet de prendre garde, tout court. Il est absolument nécessaire que la pensée, toute espèce de réflexion, se préserve comme possible absolu, qui est le sujet et son corps.


De toute manière le sujet et son absolutisme reviendront sur la scène , et ce en chaque vécu, (puisque le devenir du sujet en chaque moi est autre que cette vide du moi, et réalise, parle, unifie, inscrit, et signe, en un mot, autrement et d'une autre expression que celle du moi humain ; il est un double vécu, un vécu interne au vécu du monde et des autres et des choses ; une parole structurante de signes qui marque toutes les données d'un vécu) reviendront sur la scène d'une manière ou d'une autre, puisque ne l'ayant jamais quittée, et qu'il vaut mieux vivre cette mise en scène-autre en toute conscience que de se croire exister sur la native de la personnalisation, qui est une croyance, nécessaire et indispensable et créatrice, mais aussi étouffante et malveillante lorsque hors de portée de son repère éblouissant de sujet. La vérité est que le peu de lumière qui lui vienne, au moi, nait du sujet qu'il est sans l'être.

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