La forêt cache l'arbre
En somme les intérêts humains immédiats anéantissent la transmission idéale ; ce qui consiste à bifurquer la
saine rationalité au profit d’un intérêt(s) structurel de groupe.
Etant
entendu que cette saine universalité n’existe pas encore dans toutes
les déterminations et que par conséquent l’intérêt humain grégaire de
Sens s’y substitue. Mais aussi que ce Sens agrégé fera spontanément
tout pour détourner les affleurements rationnels ; y compris dans des
sociétés dites raisonnables, puisqu’il est dans l’essence même de ce
qui est (déterminé) de se refermer sur soi ; le langage , partagé , et
attiré immédiatement dans le symbolique, cad la résolution simpliste de
la réalité, n’échappe pas à la règle ; il se détourne du regard et
s’emploie à renouer les mêmes fils, et non pas à élaborer de nouvelles
hypothèses .
Des comportements ou des signes sont de telles hypothèses ; des manières d’y être ou des expressions ; qui entament les flux langagiers, les échanges eux-mêmes, matériellement, effectivement (et non pas seulement dans la bataille des « idées ») ; les flux installés sont de véritables murs alors même qu’il existe une profusion de flux.
En démocratie avancée, il faut se demander ; où sont-ils ? Parce qu’en démocratie avancée, c’est la forêt qui cache l’arbre ; qui dissimule le nœud, le tissage, le Sens de pure nécessité aliénante, provalent, cela même qui dérive les signes, purement factuels et à disposition des esprits individuels, en symboliques déjà liées et déjà échangées.