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philosophie instants
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1 mai 2006

du pessimisme. (au kilo)

La chance d'un monde équilibré est extrémement exigüe ...infinitésimale
Un tel monde , non pas du tout parfait , mais régulé quelque peu , opérerait un léger décentrement ...
léger mais qui peut cependant à peine se concevoir .
Il n'est pas d'espace ni de temps au sein du vécu , pas suffisamment.
Ce qui est au coeur de la personne humaine est à jamais clos sur soi et est aussi le non-sens de la chose du monde. Notre être tel qu'il se cherche mais s'ignore , est hors de tout contrôle : il est hors de notre champ.

Aussi on essaie d'en incruster le contre-pouvoir dans le monde :
lois , divines ou humaines , images héroiques , happy ends , sous toutes ses formes , éducations et acculturations : pour orienter par l'extérieur.
C'est parce que l'on sait  bien que notre être est hors de ses gonds ...
alors on tente de le contourner,  puisque contournés nous le sommes déjà...
on se dit que peut -être , si ça se trouve , ça contrebalancera ,
ça ré-orientera le décentrage trop connu , le mauvais.
Mais contre toute attente , n'est-ce pas le contraire qui nous renvoie à la face ? (sic)
Nos productions , qui devaient nous guérir , nous ancrent à la chose qui nous obséde ,
et nous enferrent.

Les lettres restent mortes, elles aussi : la compréhension , la compréhensivité , l'intellection , l'intellect quoi !  ne franchissent pas la barre... ne remettent pas les pendules à l'heure ...
aussi amples ou profonds soient-ils , les concepts, ils ne transpercent pas la surface.

On ne sait pas où cela se passe , le décentrement néfaste.

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