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philosophie instants
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6 mars 2007

du libre début

Croire que ce qui est valable pour le Sujet (classique en tant que raisonnable et dont l’essence est la connaissance, le savoir) l’est aussi pour le sujet-individuel, est une limitation.

Mais s’engager dans le moi et se borner à son horizon est tout aussi limitatif.

Et enfin les psychologies en viennent toutes à découvrir la complexité de ce qui devait être catalogué comme animal, instinctif, pulsionnel, immédiat, mécanique : soit le sujet (s). Celui qui perçoit tout.

Enfin au travers des dérives et explorations individuelles, le Sujet (classique) reste et demeure l’ancrage absolu et immanquable.

Aucune individualité ne peut déchoir de son Sujet : et aucun Sujet individuel ne peut se passer de l’historicité : cad de la reconnaissance que des sujets se sont développés via et pour leur Sujet d’une part , et d’autre part via ce Sujet, vers le monde donné.

Ad : le Sujet seul peut aboutir au Monde sans tomber dans une appréhension subjective du monde. Mais le Sujet exige du moi et de l’individualité une cohérence qui est une manière précise de se saisir du donné. Comme le propre du Sujet est de se dessaisir de soi : puisqu’il n’est plus le moi ni son intentionnalité.

C’est qu’il faut revenir à la grande liberté d’indifférence. Ce par quoi nul sujet ne peut être dit libre ou enchaîné : le point vide parce qu’évidé d’une volonté, évidé parce que formel en existence.

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