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philosophie instants
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9 juillet 2007

les deux corps

Parfois il est une expérience traversée qui semble durer éternellement. Bien sûr elle a un début et une fin. Dans le temps. Mais justement dans cet instant là, très précisément, il n’est plus de temps : il n’est plus qu’un présent indéfini ; étendu comme un corps… étendu et gardant les limites du corps, de l’autre, qui deviennent les limites de mon propre corps … c’est une question de limites qui s’effacent dans le tournoiement des caresses et des surfaces qui n’en sont plus, d’une surface commune.

 Et de ce fait … il apparait très consciemment que le corps de l’autre n’a pas de fin … il est multiplement jaillissant et découvert et inventé et rêvé et compris hors des mots (qui coupe la temporalité). On peut toucher soudainement mais d’une soudaineté qui s’approfondit en quelques instants, en laquelle, en ces instants étendus, il devient évident que l’on touche l’essence-même, l’unité et le corps fondamental de l’autre …. Le corps de l’autre s’étend comme un océan de rivages en nombre, sur lesquels on aborde de ci de là, sur le corps glissant et pluriel, diversifié, et indéfini en nombres, en quantités et qualités.

Ceci saigne le règne de l’essence absolue.

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