intelligence humaine ???

Je m'étonne personnellement que les "gens" ne soient pas plus attirés par la connaissance : ils sont passionnés de tas d'objets, de tas d'activités, de goûts divers culturels (au sens de culture mass médiatique, ce qui n'est pas culture de "masse" ... puisque la diversification est constante)

Mais ne s'intéressent pas du tout à développer l'intellection des choses (j'utilise intellection exprès :-)

Donc on préfère cents sortes de yaourts différents dans les rayons, à un attachement intellectuel : cad plutôt que de disposer d'une identité culturelle précise ; dans le langage, (dont la philo), l'art, les sciences, etc

On n'a pas forcé les gens à préférer les yaourts ; ils choisissent selon leur nature : c’est là le Hic.

Cad selon "ce qu'est l'espèce humaine " et comment elle fonctionne.

Ça fait quand même 50 ans, voir plus ... qu'on a le choix...

De décisions, aucune trace : un peu les années soixante, où visiblement, il y eut comme un appel d'air à la réflexion généralisée, mais retombée vite fait.

Alors je veux bien que l'on prétende que les "gens" (moi y compris, quand je dis les gens), soient aliénés, conditionnés, etc, mais qui ignore que la pub nous vend des salades ???

Qui ignore que la consommation à tout va, (qui est bien amusante en soi), ne peut pas combler le développement de soi ?

On n'est pas libres pour rien ; on est libre parce que l'on sait en quoi décider(le libre est une ontologie en soi). Resterait à trouver le /les comments.

Et si les gens ne décident pas vers l’intellection, c’est peut-être que l’espèce n’est pas faite pour cela Mais c’est juste une hypothèse, je n’y tiens pas plus que cela. En fait, on est intelligents, oui, mais pourquoi n’y aurait il qu’un seul degré d’intellect ? Une seule mise en demeure, mise ne forme de l’intelligence ? Qui est un tout organisationnel complexe de diversités : et il se peut fort que notre configuration à nous, humains, soit simplement trop déséquilibrée en ceci et cela, et tout intelligent que nous puissions être, ça n’aboutit pas … pas réellement... et en ce cas c’est autre chose qui joue … qui prend la place de cette identité là (intellective) ; mais qu’est-ce qui nous substitue ??

Il ne s'agit pas de vouloir que tout soit "culturel" : ce serait une absurdité, aucun sens.

Il s'agit de proportions : si 15% de la population est cultivée (de ceci ou de cela), elle risque fort d'user de cette culture comme d'un pouvoir.
Si 40 ou 50 % de la population est cultivée... ça change beaucoup de choses...

Maintenant il n'est pas question de n'importe quelle culture : pas d'apprendre par cœur Racine ou Céline. Il s'agit plutôt de se demander : où existe t elle la réflexion suffisante qui pense notre temps ?

Cad la réflexion qui prendrait place et s’imposerait, ne serait-ce que pour la critiquer (parce que si personne n'exprime UNE position, aucun débat n'est possible, aucune contradiction, aucune progression).

Et si cette réflexion existe parcellairement (Bourdieu, Baudrillard, Sartre, le marxisme, etc) , où est son public ?

Dans les 10% ...