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philosophie instants
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9 septembre 2007

un surplus de moi

 

    Ça déboule à tout va, l’information, mais on a du mal.  

 

    Cad que l’on ne voit pas comment faire le tri. Et comme le tri nous échappe, on remet le problème à d’autres. Et il n’est pas d’instance autorisée, du moins universellement, qui puisse manifestement clarifier l’éboulement. Enfin les médias sont sensés effectuer le tri. Mais les médias sont devenus eux-mêmes les réalités. Il serait ainsi logiquement qu’il y ait un tri au-delà des médias, qui font maintenant parti de la réalité : mais cela supposerait qu’il y ait une réflexion.  

 

    Au sens proche : cad de miroir.  

 

    Or qu’il y ait un miroir signifierait ceci : que l’on ne vit plus sur un seul plan.  

 

    Ce qui contrevient à toute l’organisation des mois.  

 

    Il peut exister des tas d’instances de régulation : mais aucune qui puisse renvoyer à un Autre du moi.  

 

    Elles renvoient toutes au Même du moi.     

 

    Il est le verrou d’un monde qui s'est écarté de toute culture réflexive ; et toute la culture qui précède est réflexive et vise à l’établissement d’un État ou d’un Moi ou d’une Humanité ; or ce sont toutes choses réalisées… Tout le devenir de la démocratie devenue : on fait avec celle que l’on a, roulant sur le même fond de principes, de logiques, de régulations, lesquels s’enfoncent dans le monde qu’elles créent. Qui s’enfoncent dans le monde qu’elles ont créé parce que dans ce monde c’est autre chose qui est poursuivi ou qui attire ou qui dévore ou qui profusionne.  

 

    Un monde qui a écarté tout Autre de soi, tout autre du moi,  parce que son monde est ouvert au-dedans ; cad que le moi ouvre à son monde en propre, et il le peuple. Il est un animisme absolu de ce monde et une paranoïa fondamentale et une hystérie complète ; parce qu’il est peuplé par le moi et du moi lui-même.  

 

    Cad qu’il est hanté. Par les doubles du moi. Des quantités indéfinies d’investissements diversifiés.D'un seul visage inidentifiable.  

 

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