Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
philosophie instants
philosophie instants
Publicité
Archives
14 octobre 2007

la coquille vide

Autrement dit si notre être ne prend pas connaissance de soi, il n’avance pas dans l’être.

A rebours de quoi il est supposé dans toutes les pensées symboliques qu’avancer dans l’être, c’est désirer l’être. De même dans le Moi, il Faut désirer être (qui l’on est) comme une finalité. Tout l’attirail de la personnalisation nous fait passer pour qui l’on n’est pas totalement. Chacun est absurdement aliéné par soi-même. (Ad un soi-même en partie stupidement harnaché, en partie réalisant effectivement l’esprit vivant, le moi comme fondement de toute humanisation, qui, on le rappelle fût une conquête décisive, et qui sera de fait remise en question par une sorte d’immense immédiateté ravageuse et destructrice, une idiotie littéralement civilisationnelle).

Ici pas question de désirer l’être, qui est déjà Un, (achevé et clos pour lui-même) nous sommes expressément dans le pour-soi. Qui décide quoi être.

Dans ce désir de « quoi »  être, le moi est livré à … rien du tout. Cad qu’on lui refile une coquille vide dont il est censé par essence spontanée, définir ce qu’il en est. Ce faisant il parvient à créer un monde (humain : psychologique, relationnel, sociologique, de reconnaissance, de comportement, etc., mais aussi doté des instances objectives qui lui correspondent ; sciences, technos, mass médias, production, étatiques, etc.) mais ce monde humain n’existe que dans son monde de moi.
Le reste, qui l'assiège, ça n'est pas humain. Il existe une limite invisible.

anti_bug_fck

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité