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philosophie instants
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21 octobre 2007

histoire philosophique de l'être "humain"

Il faut bien remarquer ceci : le Sujet est ce qui n’est pas dans le moi, mais le moi n’aura de régulation autonome que si il se dote d’un sujet.

Le moi est happé par sa propre évolution. Sa découverte, récente, de soi et d’un devenir possible (en tant qu’esprit vivant).Sur quoi s’est créé de super organisations, qui ne sont objectives que dans leur moyen et qui n’assument aucune finalité réelle, mais uniquement des finalités subjectives. L’ensemble est régulièrement dévoré par des absences de résultats réels, au profit d’intentionnalités subjectives : qui happent les mois, ou dévorent les organisations, inconscientes d’elles-mêmes.

Cad inconscientes dans les individualités qui n’assument absolument pas une finalité réelle. Du reste les finalités des instances objectives , culturelles, mass médiatiques, technologiques, économiques et politiques, ces finalités ne souffrent radicalement aucune définition préalable … elles sont incapables d’exprimer leurs finalités effectives et forment seulement des idéaux abstraits et séparés (en référence au Sujet comme entité culturelle dédouanant et figé ; ce que ne furent pas les Sujets qui créèrent l’universalité avant qu’elle devienne un faire-valoir, en tant que raison morte,  parce que n’étant plus du tout développée en elle-même ).

C’est l’ensemble intentionnel d’un devenir entièrement subjectif qui ne peut plus en référer à un Sujet (rationnel régulé mais tout autant partagé et qui trouve dans l’expression sa régulation et ce envers et contre le Désir, qui mange le monde des mois) adapté, parce qu’oublié par tout moi tel que jeté dans le désordre et le vide de sa coquille, c’est ce devenir uniquement subjectif alimenté par un Désir absurde et idiot généralisé, qui absorbe la totalité de l’effort humain.

Que l’on soit dans la nécessité absolue de conforter l’individualité en tant que moi, signifie que ce moi est historiquement une essence (une réalisation humaine) essentielle ; toute individualité doit avoir accès à une personnalisation, une humanisation, une acculturation fondamentale. Il n’est rien sans cela qui soit accessible ; cad aucun développement humain. Tout retard ou déviation ou inadaptation de cet ancrage historique est un reflux d’humanisation ; cad une captation de l’humanisation par un groupe restreint d’intérêts, d’une part, et d’autre part captation et délire intérieur à un infra monde, celui d’un moi limité à sa seule subjectivité.

La plongée philosophique consiste à identifier les mises en forme qui président à ce développement ou à l’arrêt de ce développement.

Ad, il est impossible de parler du moi, si on ne déploie pas l’ensemble de ce qu’il signifie. Là où il se positionne, il faut en exprimer la scène. De même on ne peut pas parler de ce qu’est le sujet (dans un moi), si on ne rend pas au sujet, son mythe, cad sa construction propre ; il faut lui permettre de jouer dans son propre décors. Ces décors et ces acteurs (qui agissent de fait), déplacent et manipulent des réalités (humaines et culturelles) déplacements et manipulations et modifications en quoi consiste précisément l’humanisation.  Si l’on se contente de donner libre court à la critique négatrice du Moi , sans voir que l’on en parle comme Sujet (lequel n’est pour nous que les anciens super Sujets de jadis), on ne voit pas les performances réalisées par le Moi ni le règne que cela instaure. De même juger du Sujet comme étant seulement l’entité culturelle cartésienne n’ a aucun sens ; ça avait un sens pour Descartes et en tant que tel absolument indispensable, mais le sujet n’est que de devenir autre que lui-même, et non pas placé sous cloche. Et il faut penser le moi comme résultat effectif, concret d’une entité abstraite (abstraite mais ontologique).

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