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philosophie instants
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7 novembre 2007

le sujet caché dans le moi

La quasi totalité des problèmes agités par la philo n’a plus lieu d’être explicitement.

Le problème est cependant que ces problématiques ont créé un sujet humain. Et que ce sujet humain est la base culturelle de cet être nouveau qu’est le moi du 20 ème. Lequel a pris toute la place. Puisqu’il est logiquement l’application de cette entité du Sujet (citoyen d’un Etat, personnalité, individualisme, culturellement actif, organisateur ou technicien, etc).

Hors cette base, le moi a bien pu créer son monde, ses finalités, ses objets, sa propre culture, son relationnel. Il a cru aussi être en mesure de se passer d’un fondement ; de ceci l’indifférence, ou le dégoût voir la haine de ce qui interroge l’ontologie, l’être du moi.

De ce qu’il doit se gérer, il est dans l’obligation de se serrer comme unité, parce qu’il est une unification du divers. Et donc il pense commencer par et à partir de soi, seul. Il fonde son propre monde à soi, puisque chaque élément devra être organisé par lui-même, et selon une organisation globale plus ou moins, un projet non pas de ceci ou de cela, mais un projet de vécu.

Ainsi le moi débute entièrement selon son monde.

Cependant, il ne peut pas se passer de comprendre … et donc ne devrait pas annuler son sujet, sa représentation culturelle.

Mais le problème étant que son monde,( objectivement, le monde qui l’entoure, les autres, les ambiances culturelles), son monde lui soumet une vision qu’il peut très bien prendre telle quelle. Cad sans articulation.

L’articulation est superflue. Or pourtant, ce monde des mois est fondé sur une entité culturelle purement signifiante (le Sujet), que le moi comme tel travesti t en immédiateté (je suis Moi, de fait, dit-il).

En tant que se travestissant, le moi devient le vêtement dont il se vêt … cad que son être est hors de lui, et que sans ce vêtement, il se croit nu, exposé. Mais de plus il ne se débarrasse pas de son sujet pour autant. Le sujet , dont il est particulièrement dépositaire (puisqu’il n’est plus dans une communauté qui symbolise et relie chacun dans une pratique sociale visible et homogène, mais dans un isolement dont il est sa propre gestion), est l’existence culturelle du moi, et si ce dernier croit être de fait « soi », naturellement et selon un vitalisme et un cynisme et un indifférencialisme marqué, la réalité est que le moi ne tient, n’existe que parce que culturellement il se dit ou est dit ; Un Tel.

C’est culturellement que le moi tient et se développe par ailleurs comme moi (et son monde), mais c’est spontanément et selon une auto évidence qu’il croit exister.

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