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philosophie instants
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5 décembre 2007

le formalisme ontologique

Il n’y a qu’une seule articulation qui augmente l’être, (que l’on Est), et qui ne touche pas seulement à la philosophie, mais qui en philo est particulièrement intégral. Parce que les mots sont presque sans matières.

Il n’est, n’existe à proprement parler que la structure. Soit 2% de notre réalité.

Le reste est rempli par les nécessités, les mécanismes, les tourbières, les choses, les finalités sirupeuses. Soit : les immédiatetés dans toutes leur étendue. Une seule étendue pour toutes. Que l’on croit diverses, qui l’est effectivement, mais pas en comparaison de la structure fine du réel.

Parce qu’entre deux centres d’être, il faut choisir.

L’esprit, éveillé, (et tout esprit est éveillé quelque part dans son espace et temps à soi …) fini par considérer les mailles liées du monde et remonte les gestes et autres mécanismes de mots : tout est absorbé dans le flux gigantesque… sauf ce qui est absolument immobile.

Absorbé dans la masse, sauf ce à partir de quoi tout est tenu, pour l’être de l’homme, mais pas seulement.

Tout le bazar n’existe que par le très-petit-peu-qui-Est.

Microscopiquement et finement un.

On peut basculer vers l’unique point de vue. Le seul qui aime à tout prendre. Qui adore l’altérité.

Et il se tient en retrait de chacun. Dans l’espace et temps suspendu. Caché, inexprimable et par conséquent entièrement actif.

Il convient à chacun d’assurer, et d’assumer ou non, et plus ou moins, cet être absolument actif. C’est selon, c’est comme l’on veut. C’est comme ça vient. Mais ça peut être rappelé constamment, c’est pour cela que l’on est libre ; parce qu’il est un point qui est hors-tout. Et qui étant hors-tout aime toute l’altérité. Il est hors-tout, et l’on est dedans.

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