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philosophie instants
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21 janvier 2008

La philosophie est l'information généralilsée

L’histoire consiste donc en l’invention d’un langage dans le langage commun (grecs). Comme ce langage est dit, prononcé, par quelqu’un, on le qualifie de discours. Nous sommes comme dépendants de ce discours ; c’est dans la mesure où il explicite, révèle, et profondément invente (des signes, donc de la réalité), que nous le considérons comme la vérité dont nous dépendons.

Mais le discours est tenu par ses propres éléments ; il ne connait pas l’ensemble des éléments constituant la réalité (éléments qu’ensuite la science inventorie)  ; il peut cependant développer la totalité de ce qui peut être pensé à partir d’un monde a priori, d’un monde quelconque et sans que l’on puisse par cela accéder à la réalité telle qu’elle est. Pour accéder au monde réel, il faut d’autres signes et d’autres perceptions ; ce qui est le but de toutes les sciences.

Autant dire que la philosophie n’est pas une science ; elle existe avant, antérieurement. Elle cause la rupture ;  en ceci qu’elle systématise. Le processus de systématisation ne peut pas s’effectuer simplement. Il faut que cela s’installe culturellement ; puisque c’est de l’accentuation des signes en nous et pour nous, dont il est question.

En nous et pour nous ; mais la systématisation qui va se dérouler, comme un tapis, nous est aussi extérieure… c’est comme si le langage nous pensait. Comme si il nous était demandé une complexification généralisée qui nous serait somme toute étrangère…

Sauf que ce déploiement requiert du sujet. Qu’il faut bien sûr se composer, se structurer afin d’être en mesure de supporter ce déploiement du langage, et que fondamentalement le dit déploiement ne peut pas se réaliser si le sujet ne se réalise pas. Ce qui est apparemment contradictoire … puisque les objectivités auxquelles nous parvenons, scientifiquement, n’existent que dans le développement de notre subjectivité. Développement du traitement de l’information que les individus sont poussés à supporter, mais qui ne roule pas du même rythme que ces individualités mêmes, qui sont obligés de se supporter eux-mêmes.

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