Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
philosophie instants
philosophie instants
Publicité
Archives
18 octobre 2008

L'esprit, cad le corps

L’idée est ce qui expose ; il faut comprendre que rien dans le donné ne nous indique là où est la vérité ; il n’est pas de ressources pour nous dans le monde qui nous permettent une saisie autre que celle habituelle : c’est de l’intérieur de l’esprit que l’on peut distinguer ceci de cela, ou n’importe quel nouveau ceci. Puisqu’il est un, notre esprit ne peut pas admettre une nouveauté, un nouvel objet, si cet objet ne s’origine pas de notre invention ; par cette invention, il peut ainsi comprendre le donné, mais par elle aussi il est limité à cette possibilité (en fait il n’est pas « limité » puisque c’est de ce que ce soit possible pour lui, qu’il peut comprendre quoi que ce soit, mais l’esprit l’entend spontanément en idéalisant une auto connaissance qui serait totale , immédiate, complète ; ce qui ne se peut, et il y est porté parce qu’il est déjà pour lui-même une telle unité, sauf qu’elle est vide).

Cette unité profonde de l’esprit est sa seule source ; aussi trouve-t-il en lui-même l’énergie et le sens de ce qu’il va développer ; sauf en ceci ; il a l’idée de la position (ontologique) d’une surface qui peut se nommer Etre. Ainsi hors de cette unité, ça existe ; quoi ? On ne sait pas.

Et sur cette surface il imagine, cad en l’occurrence intentionnalise, son corps. Mais un corps spécifique. Doué d’un temps et d’un espace spécifique ; d’une peut-être essence fondamentale ; un corps qui perçoit et ressent autrement, un corps qui n’est pas lié par les signes et donc est à mène de produire ses propres signes.

Lesquels signes vous semblerons bel et bien infirmer ou confirmer votre moi … mais ce sera une pure illusion ; ces signes ne s’adressent pas au moi, ni aux mois. Sinon de se perdre dans leur sens spécifique. Le moi va réinterpréter le signe dans son établissement de personnalisation ; alors que le sujet adressait cela à la surface comparée de l’esprit à la surface de l’être. En cela l’individualité passe de son individu donné (qui est un corps morcelé puisque l’esprit est un seulement là où il est, et qu’il ignore où, un corps outils de ce que nous, êtres humains, ne sommes pas un avec notre corps, mais qu’il est main, pied, voix, etc ; un corps perçu de l’autrui, tout là-bas, dont la pensée, l’esprit , nous échappe), de son individu donné à son individualité ontologique. Et ça ne s’effectue pas sans un corps. Cad au remodelage de tout ce qui précède.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité