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philosophie instants
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26 mars 2006

perspective philosophique

perspective philosophique (1)
  autant dire que ce la s'argumente d'un point de vue partiel , mais , bien sûr , non partial ... :-)
en effet, on ne peut pas désirer comprendre et à la fois faire comme si de rien , ne pas s'y engager soi , plus ou moins entiérement ; ainsi est-il nécessaire de s'avouer subjectivement soi, et cela participe intîmement de la philosophie même : l'alliance de la subjectivité et de l'objectivité , qui reste l'idéal final , mais en tant qu'idéal seulement ...
  ainsi il n'est pas un arrét définitif de la philo sur l'objectivité ; mais une complexité , un aller-retour , une pluralité ouverte ;

  par ex ; il fallût imposer l'idée de savoir au coeur de la culture , qui appartenait jusqu'alors aux religions , aux institutions , (les arts servant et détournant à la fois l'illustration et justification de ces institutions), et ce jusqu'à la créations des marchés (qui à nouveau sont achetées et vendues par les pouvoirs en cours) ; aussi les philosophes manifestérent la plus grande rigueur, et la plus claire volonté de prouver l'étendue et la validité objective de la connaissance , en philo , en sciences ; de sorte à fonder l'objectivité (vérité ou vérité et réalité ) au centre de toute validité ; contre l'autorité , le bricolage , le pragmatisme des comportements et des techniques , des politiques et des organisations ;
  or cette objectivité aboutît à forger non seulement l'objectivité des institutions (Etat, droit , culture , politique, technologies , sciences ) mais aussi à confirmer l'individualisme, via la liberté , lexigence de justice ; et fondamentalement à conformer le sujet en tant que psychologiquement construit , selon une personnalisation complexe, hors classes et couches sociales (du moins en idéal...) : la démultiplication s'en suivit , vitesse grand V ; favorisant et favorisée par la complexité des organisations ; sans le développement individuel, l'organisation humaine ne tiendrait pas le rythme de la complexification croissante.

  Et que peut-on penser de la subjectivité sinon qu'elle est d'abord fondée à être (ce qu'elle est mais aussi qu'elle "est" totu court ) dans l'objectivité du sujet ?
  On peut bien manifester ses sentiments , ses intuitions, ses irrationalités , ses désordres , sa propre subjectivité , multipliée elle-même par l'art et par les mass-médias , les goûts et les couleurs comme autant d'expression choisies et plus ou moins créées par soi seul , il n'empéche que cette subjectivité est garantie dans son être par son institutionnalisation ; institué est le sujet.
  Ce dont il s'inquiéte plus ou moins ... trés peu dans la quotidienneté , dans le vécu , dans l'affectif, et cependant s'y investit et s'y reconnait dans les décisions, politiques , économiques , les projets et les plus ou moins choix de vie ; mais sans que cela puisse remonter pleinement à la conscience de soi.

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