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philosophie instants
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8 juin 2006

unique mouvement compliqué

Tout , de l'individualité , tient dynamiquement : fixer est uniquement une nécessité technique .
Le sujet n'existe pas tel quel , mais dans le flux du vécu .
Le moi aimerait que son existence se déroule en un unique plan ; mais il n'en est que parcouru de flux multiples : y compris en lui-même , qui n'est pas un , du tout , et dont les prolongements , de son être , ne cesse de le dériver ...
Il se rassure , il est seul maitre à bord : ou tout au moins il se tient dans cette perspective là : c'est le présupposé constant et naturel et réel de son être tel qu'il se pré-voit : il ne peut exister autrement que de se référer à soi-même : ça n'est nullement un indice de vérité , mais le moi ne se tient pas dans la vérité : il utilise la vérité , la réalité , dans le seule vue , bien suffisamment compléte , de ce qu'il peut y ajouter ...
Ainsi le moi n'est nullement une facilité ... il est en lui-même , et nonobstant ses structures cachées , dans la ligne "simple " de son être , une difficulté : mais dans la mesure où il est motivé ... il passe outre .
les deux questions sont pour lui de décripter effectivement et de viser juste .

Ce qu'il ne reconnait pas tout à fait explicitement parce qu' il vise d'abord dans l'intime conviction de son être : il suit la fléche qu'il est pour lui-même . Ce "qu'il est pour lui-même " est fondamentalement ambigue : parce que bien que constitué comme une finalité , ça se cache et ça ne cesse pas de se dissimuler : ça recule : à croire que la maniére d'y interroger , dans cette motivation complexe (qui se remet les pendules à l'heure dans une simplicité pragmatique) , par nature , cette interrogation bifurque la chose elle-même : la motivation ne peut pas apparemment être saisie autrement qu'au coeur du vécu : ce qui réaffirme sa nature extrémement complexe : ce qui manifeste également qu'il est un être spontané indécrottablement : autrement dit la représentation n'est pas au même niveau que le vécu : le vécu déroule sa propre part , et quoi que l'on puisse représenter , c'est le vécu qui conclut .

De même , le vécu peut se résoudre , partiellement , en telle ou telle réalisation , mais chaque situation est limitée , particuliére , tandis que le moi englobe des ensembles de situations , et donc aucune siutation (sauf extrémes ) ne peut entiérement remodeler le moi ;

Ainsi non seulement il existe une architecture interne au moi , sa complexité , mais celle-ci est également prise dans une complexité objective ...

Telle est , par ex , l'unité tout à fait ponctuelle de l'attention : ça fonctionne dans une unification , ça manipule un objet (objet réel ou d'intention ) ; mais l'objet ou le contexte de l'intention reléve d'une pluralité d'unifications objectives : cette pluralité à la fois l'unification unique l'ignore et la saisit , la sous-saisit , ou la reporte à plus tard

Or malgré cela , la synthése est active ... bien que ça ne soit pas absolument évident : c'est évident dans la particularisation , cad dans l'action même ; mais non pas explicitement . De l'explicite , le moi s'en fout : c'est la réalisation de tel but qui l'intéresse : aussi se mùoque -t-il de la philosophie , qui se penche justement sur l'articulation ... l'articulation en général : comment s'articule toute cette spontanéité construite ? pourquoi la construction n'est-elle pas apparente ? qu'elle le devienne , cela peut-il aider ? ou influencer ? le strict utilitarisme du moi , dont la validité est amplement justifié , est-il définitivement immobilisé ? cad pas mobile , pas en déplacement ? non réformable ? mais ne fût-il pas déjà maintes fois réformée ?

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