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philosophie instants
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25 avril 2007

histoire de la philosophie - 3

La projection du Un dans le monde ne fonctionne pas. On ne peut pas penser (la réalité) en imposant une unité-autre(la substance) , ou des unités-autres (les monades) , qui catalyserait l’essentiel certes, mais hors du penser-en-personne, et yant uniquement une fenêtre dans l’esprit de chacun, une fenêtre de lancement.

 Le Discours aussi imposait une unité-autre, mais dont l’essence était intérieure et égale ou identique ou supérieure à la penséeet dans son prolongement. Et non pas ayant un être-en-soi, hors de portée, cad dans le monde(ou comme étant le Monde ) , et dont la réalité est dite infinie mais pour-elle-même.

 Le Un du Discours est extérieur au monde mais en se situant dans le prolongement de la pensée et non comme un Objet infini (ce qu’il est puisqu’à la suite de Descartes, le sujet est Un) qui serait l’infini du monde.

Le Un du Discours désigne un état in-considérable (pour nous, mais de même nature intellective) de la pensée, et non pas, en définitive, comme chez Spinoza, le monde lui-même « quelque part » en son unité (à la fois idéel et matérielle comme étendue).

 Et donc impossible de passer outre la dimension distante que Descartes donne à dieu (à l’infini). Et impossible de passer outre que le sujet soit ; cad conforme à une unité qui ne peut participer dans son être à une autre unité (dieu, le monde), du moins pas philosophiquement (parce que sinon le sujet fait ce qu’il veut, peut, ressent : ça n’a rien de commun au philosophique).

 

Le projet d’un discours intégral qui inclut le sujet cartésien, comme il inclurait le monde (d’horizon lointain), ou le dieu abstrait, extrait du monde, n’échappe pas à Kant. Mais qui doit laisser en suspens et le sujet et le monde et l’être. Parce que ça n’est plus là que se trame l’historicité du développement : et pour Hegel il ne restera que la négativité du pur sujet, impossible de passer outre les limites kantiennes.

Tout recule pour un sujet qui cependant garde, préserve son unité, kantienne : mais on ne sait plus nommer l’Etre (qui n’existe que comme horizon d’un Discours absolu qui le révèle infiniment, ni comme un infini « dans »  le monde ). Il est nécessaire de rétablir quelque part, d’inventer le maintien du sujet et de son emprise … Parce que l’on ne peut pas dissoudre le sujet (comme on a pu tendre à l’imposer dans une vision moderne du monde sans horizon, fourmillant de détails qui envahissent le sujet), sous peine d’être dans l’incapacité de manœuvrer le discours. De cela la bizarrerie du montage de Kant… qui ne ressemble à rien … qui est cependant absolument essentiel … puisque l’être du sujet devient en soi un ensemble organisé.

Et révèle sa complexité croissante.

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