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philosophie instants
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22 mai 2007

post-hégélianisme, pas si facile !

De même que la philo occupait la pointe extrême du discours possible, cad celui homogène et cohérent, et par conséquent la pointe de toute diction : de toute expression de l’être. De même la philo va reprendre la course une fois le discours absolument et complètement épuisé.

Mais elle va être en mesure cette fois de voir au-delà du mur du discours.

Elle va assumer l’objectivité du monde (théories politiques, libéralismes, marxismes, socialismes) : lorsque l’effecteur du discours humain n’est plus le discours lui-même,(l’esprit), le centre de toute parole peut emprunter n’importe quel centre qu’il dénichera : qu’il sera de par sa nature (qu’il déclarera scientifique en particulier) contraint de composer en raison : sa nature de sujet lui insupporte qu’il puisse ne rien comprendre à ce qu’il dit. Il est dés lors cloué là où il est. À moins de cesser d’être soi.

Or il se trouve que constamment à l’étroit dans sa nature, le sujet (historique, né de et par l’épuisement du discours), il peut croire manipuler un discours absolu… un discours para religieux, un discours mystique, un objet magique ou encore un discours absolument vrai selon la scientificité.

Il ne lui apparaît qu’un tel discours est totalement illusoire, et que de toute manière il n’y trouverait en rien satisfaction : parce que satisfaction il n’y a pas. Pas selon cette manière là.

Mais plus exactement, il n’est ni ne peut exister un discours-objet (d’un sujet historique) qui soit tout et un. Un tel discours n’a existé qu’une seule fois : celui de Hegel. Il n’y en aura pas d’autre, parce que à ce moment là, le langage était l’essence de sa préoccupation ; de le développer entièrement mais en tant que ce langage est créé.

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