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philosophie instants
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26 mai 2007

langage créé

En tant que ce langage est créé ; il n’est pas un développement du « même » langage que celui qui le précédait : l’action de celui qui pense le modifie dans son apparaître, cad quasi entièrement. Une autre structure prend place qui échappe à l’historicité ; et comme telle, elle scelle l’historicité ; elle en absorbe toute la densité. Puisque elle seule, cette création dans le langage au-delà du langage, est réelle. Quelque chose prend d’assaut le langage, et cesse de lui obéir, d’obéir au mélange

Pas en tant que ce langage se poursuit immédiatement dans une mythologie, ou une imagination, ou donc un mélange de soi et du donné, (mélange où l’on se sait éternel, mais dans lequel le « savoir » n’obtient pas en lui-même une unité explicite : c’est cet explicite qui promeut la vérité comme non-réponse et développement de systèmes de pures questions) mais en tant qu’il est créé comme concepts mais aussi assujettit au sujet, ici et maintenant. À la compréhension exacte. Ici et maintenant qui se répercutera en tout ici et maintenant, désignant le même monde, le même homme, non celui dont on sait (ceci ou cela) mais dont on ne sait tant que l’on ne sait pas ce dontil est capable… ce qui est, c’est ce qui devient, mais ce qui devient , c’est ce qui est : ce que l’on crée, c’est l’ontologie, l’épaisseur d’être propre au sujet, cette densité qui n’a pas de nom, ni de mot, cette pointe qui dépasse toujours là où ça n’est pas encore.

Détaché du sujet qui de ce fait existe comme opérateur absolu d’un langage relatif.

Mais relatif à quoi ?

À la surveillance du sujet. Donc le langage est créé (autrement que ce qu’il est), mais en même temps configure un sujet extrême. Qui articule cette création à ce qu’il voit et sait là où ilest, et non là où il s’imagine.

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