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philosophie instants
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20 juin 2007

nietzsche, l'être pas prévu

Je veux dire qu'il est de l'être qui n'est pas prévu.

Qui vient de votre volonté : c'est la constante majeure de toute la philo :

Les grecs inventent, dans le langage, un para langage qui va tout noyauter.

Cad qui va noyauter aussi tous les langages.

De même Descartes établit un sujet qui repousse les limites.

 

On peut reconstruire cela ensuite : bé vous voyez, ça existe, donc ça fait partie de l'être : mais non, le rétrospectif ne vaut pas : Nietzsche se fait le héraut de cette évidence (qui le deviendra pour nous) que l'on crée le vrai.

J'insistais juste sur cela : il y a du vrai et il dépend de nous, et ce vrai dessine notre chemin : (et Nietzsche fourbit l'ensemble des motivations du créateur de vérité, cad ce que cela réclame comme prix à payer si vous voulez)

Donc ce vrai dessine notre chemin ; est-ce seulement "un chemin" (parmi d'autres) ? Ou est-ce la précision absolue que dessine un libre dans tout ce qui est ?

 

Donc Nietzsche dit : celui qui crée, à la fois crée mais crée dans l'être jusqu'au point où l'être s'arrête : à charge à lui-même et aux autres de reculer encore les limites de l'être.

Et ça n'est en rien du prévisible.

La nécessité que Nietzsche invoque, c'est celle de son propre chemin ; en fait bien fort celui qui pourrait tirer une description des nécessités "objectives " dont nous parle N : ce sont des nécessités perçues uniquement du point de vue de l'individualité nietzschéenne ; comme il tient, lui, un point de vue de pure création, il est quoi que l’on dise jamais, indétrônable. De même Descartes ; quelque chose passe dans ces points de vue, indépendamment de leurs erreurs ou égarements, qui retient de toute manière notre être.

Tout le côté ramassé sur soi de Nietzsche, comme un animal instinctif si vous voulez, consiste précisément à donner à voir que l'individualité doit se pousser jusqu'au bout (que l'on soit génial ou pas, ça n'est pas la question ; ça ne concerne pas que Nietzsche en personne évidemment, sinon on n'en aurait rien à en tirer nous zautres ).

Pour manifester la volonté nécessaire (à soi seule, bien qu’il imaginait que cette volonté puisse devenir une réalité dans le monde donné humain), cette impératif sur-dimensionnel , il se décrit comme le dieu de Descartes : qui crée les vérités elles mêmes.

Ça n’est pas un hasard.

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