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philosophie instants
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11 novembre 2007

la logique humaine

Le sujet et l’Etre se co-inventent. Ils se disposent sur une autre scène.

S’y révèle une surface unique, celle qui précède les surfaces humaines.

Cad les cultures, les peuples, les pratiques y compris individuelles et psychologiques, comme collectives et /ou symboliques. Tout cela est cassé et annulé.

Parce qu’il n’existe qu’une seule manière d’y être.

Un seul plan, qui est seul vrai, cad réel.

Le reste est construction humaine.

Et la philosophie est précisément d’élaborer la construction, parmi toutes les autres réalisées ou possibles, la construction qui rendra compte de ce plan, en vérité, de ce plan, de cette surface unique de base. Cad en rendre compte exactement.

Hors des nébulosités, hors des dépressions ou des obsessions, hors de pratiques humaines qui se veulent significatives  et se précédent elles mêmes d’un Sens, qui englobe ces pratiques et bien sûr viennent développer ces pratiques mais en circuit fermé. Ce circuit fermé reprenant en somme toujours le même substrat des nécessités et réaffirmant ces nécessités. Lui-même ayant le remords de se tenir, de dépendre de ses présupposés biophysiques, collectifs, et qui peine à se justifier…

Alors ça libère, d’une culture à l’autre. Le droit progresse, puis les connaissances s’amplifient, mais le circuit lui-même est toujours l’identique substrat, l’identique contrainte. Il est une pesanteur maline du circuit.

La construction libre, elle, ne part de rien. Cad de l’Etre comme surface.

Le substrat est ce qui colle le moi à sa nature. Il pense débuter de soi, mais c’est un ensemble de tendances de fond qui s’appesantissent, qui sont à même la perception du monde, cad à même le monde du vivant.

La construction libre est fondée en soi seule ; mais comme elle débute de rien, elle parait idiote et sans ressources. Or pourtant un être humain (qui veut comprendre ce qu’il vit, parce qu’il se rend compte que n’existe pour lui que ce qui est exprimé, et que l’on ne peut se contenter de seulement vivre le vécu), doit et ne peut que débuter à partir du rien. Du rien dans la tête, de la tête vide, a priori sans aucun mot. Ce qui rend tout échange impossible. Cad ce qui sort l’individualité du monde humain des échanges.

Mais aussi ce qui contraint à reconstruire un échange fondé sur les mots à mots de l’autre.

La construction selon l’Etre n’est pas une construction humaine fondée sur le substrat biophysique, mondain et nécessiteux. Ça a inauguré une autre logique, cad un logos.

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