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philosophie instants
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15 novembre 2007

intégration humaine

A l’envers de tout ce qui se fait, l’esprit n’est plus embrumé des significations préalables qui ensemencent la vie humaine.

La racine humaine s’est déplacée ; mais elle ne tapisse pas encore le sol réellement. Ce qui tient de l’esprit absolument objectif, l’esprit qui fonde les objectivités duquel elles dépendent dans leur être historique et ce vers quoi elles tendent de par leurs théories et leurs résultats (le Donné comme réalités et peut-être comme réel un) n’est pas encore suffisamment dit.

On croit encore à quelque chose.

Parce que l’essentiel n’étant pas encore compris, il faut lui substituer une unification.

Si l’essentiel n’est pas encore compris, c’est que quelque chose, dans l’individualité (qui constitue le fondement de l’humanisation, seule apte à une complexité suffisante), quelque chose est situé pour prendre la place de l’essentiel incompris.

La gradation consiste à comprendre que le Donné (l’ensemble de tout ce qui est) ne nous est connu qu’intégré à notre processus. Il faut que ce Donné soit compris en mémoire ; que cette mémoire évidemment ne consiste pas en un seul individu, mais table sur une quantité de savoirs distribués en une quantité d’individualités, qui fonctionnent comme relais, transmetteurs, inventeurs, découvreurs, organisateurs de signes qui contiennent les réalités concernées.

Pour advenir à une telle architecture d’humanisation (du Donné), il est nécessaire que le monde humain soit lui-même architecturé ; qu’il soit organisé en cette finalité, qui est une multi-finalité ; que par conséquent, chaque individualité soit suffisamment organisée elle-même.

Que cela ne s’effectue pas d’être imposé. Que cela s’effectue si et uniquement si l’individualité en cause puisse y trouver son compte. Que par conséquent, l’être de l’homme soit défini culturellement. Cad comme machine intégrée à traiter l’information, à la dénicher, l’extraire, l’universaliser, la transmettre. Mais que surtout cela ne se réalise pas sans que cette machine soit à elle-même effectivement réelle et active. Que le niveau de son être soit en vérité ce qu’il doit devenir en réalité ; ce qui est le mouvement ontologique de la révélation/réalisation de soi via les ou des signes.

Puisque seuls les signes transportent le Donné dans une intégration qui soit mémorisée.

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