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philosophie instants
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17 novembre 2007

anarchisme et autres marxismes

Le chaman, « à quoi sert-il ? » lui demande –t-on. 

« À dire aux autres ce qu'ils ont envie de faire ».

 Pas mal …  

 

L'anarchisme est une vieille réponse qui mêle politique et éthique ou morale, comme il a été justement dit ; il faudrait que "ça " s'organise tout seul ... la vie, l'ordre commun, le partage,

Il existerait comme une nature bien peinarde qui ne demanderait qu'à ... vivoter ... (je plaisante, ça a pu être élaboré avec plus d’ambition, nul doute)

Comme nous sommes tous nietzschéens, nous sommes tous anarchistes ; tout cela est passé dans le réel, déjà.

J’ai bien l’impression que de même les indigènes avaient besoin de leur chaman, nous ne savons pas ce que nous vivons ...

Alors nous réintroduisons des repères tout à fait valides, en eux mêmes, mais déjà depuis longtemps dépassés.

L’anarchisme suppose soit une nature viable de l'être humain, mais elle serait viable en raison de ceci : soit une raison à peu près complète et connue de tous et activée par tous (ou une majorité suffisante)

 Cad qu'il n'y aurait plus qu'à la dérouler, la raison, la connaissance de soi, pour se comporter en accord ou plutôt en adéquation avec toutes espèces de situation (en ce cas, un peu comme les non-A sur vénus de Van Vogt, pour ceux qui connaissent)

 

Le problème est que la raison n'est pas complète ... on a cru un moment que les révolutions parvenaient à un état stable de la réalité humaine historique , alors des tas de théories ont parié sur cet état stabilisé, proposant une vision idéale que la réalisation historique paraissait ; qui du reste ne se réalisait pas ... le capitalisme du 19éme est une horreur, ce n'est pas absolument mieux maintenant, mais il a fini par exister une interface de vie convenable ...

 Ça signifie une société d'une complexité folle ; dans laquelle chacun est censément apte à gérer sa vie. (C’est là que ça commence, la difficulté : les conditions de liberté pour ceux qui sont en dessous, et les conséquences de la liberté de ceux qui sont au-dessus, propriété privée par ex, qui ne peut pas être sans limites)

Les marxismes achoppent aussi sur le même problème ; quelle nature pour l’homme ?

Qui et comment se définit-on ? De même que chacun ne peut pas se définir absolument (dans l’absolu moral ou anarchiste ou chrétien ou hédoniste ….), on ne peut pas me définir du haut de l’Etat ou du matérialisme dialectique ; parce que cette connaissance-là, personne ne la possède …

On ne sait pas encore « ce que « nous sommes et on ne sait pas non plus ce que historiquement une société complexe « peut » (réaliser comme système cohérent d’organisation concerté, forcément concerté puisque complexe).

Comment penser que la complexité inhérente à nos sociétés puissent être organisée autrement que par un assaut imprévisible d’intelligences diverses … et non par une morale (d’Etat ou strictement individuelle, aussi bien anarchiste que petite bourgeoise et pseudo libérale, (qui est en fait une position assise et passive d’élites irresponsables).

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