Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
philosophie instants
philosophie instants
Publicité
Archives
2 février 2008

La seule ralité, le savoir unique.

Et c’est ici que prend singulièrement la position philosophique. Elle révèle effectivement l’effectivité. Puisque si elle exprime et use de signes, ça n’est pas en vue de créer un objet qui soit « là », comme l’art, ou de poser dans l’éloignement un Objet qui Sait, pour sa part à soi, et que l’on imagine, comme dans la religion ; dans les deux cas, l’objet conserve l’essence du mystère. La philosophie crée un objet qui est le sujet lui-même. Cad que le texte renvoie à sa réalisation en une conscience.

Philosophiquement rien ne tient sans quelqu’un pour le tenir ; le savoir est le Su d’un sujet. N’est pas, plus, un savoir détachable ; qui se rapporterait à un objet, et objet comme on sait, est une chose, cad en soi. On n’en a pas le fin mot ; on n’a le fin mot que lorsque tout est su, (la totalité de ce qui est), ou lorsque la position du sujet dans l’être est approchée.

Le savoir philosophique est celui qui ne tient pas en dehors du Un, réalisé ici même, et qui n’est plus projeté, ni dans le monde (chose ou objet fabriqué), ni hors du monde. Mais qui cependant n’est nullement, lui-même, le Un, dans le monde. Il n’est nulle part. Mais c’est là où, et quand, l’on se tient.

Il est bien certain que ce savoir ne peut pas être su si l’on ne s’y tient pas. D’où la difficulté intrinsèquement de la philosophie ; c’est un savoir qui doit être su pour qu’il révèle ce qu’il y a à voir. On ne peut pas faire l’impasse de la connaissance, et comme elle engage qui l’on est, c’est soi qui y devient, autrement.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité