Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
philosophie instants
philosophie instants
Publicité
Archives
2 avril 2008

le moi et le sujet

La philosophie est ce qui a dénommé le réel, en tant qu’être, et adopté-systématisé et donc créé le seul médiat qui soit nôtre ; la pensée ou la compréhension (de ce que l’on dit) ; faisant valoir par là que cela seul qui peut être tenu dans la sphère du savoir (cohérent, un et explicité) est pour-nous.

Hors de cela, l’exprimé, la représentation nous parle, mais ne nous dit rien, au sens où l’attachement, l’ancre de cette expression, de cette représentation, est clouée dans le donné. Ainsi le moi, toute personnalisation, est à mi-chemin du donné comme unité (cachée ; puisque qu’elle peut être la résolution, l’unification du donné, sinon un imaginaire nécessaire) et de son sujet (comme unité indicible).

En tant que l’on se tient dans le sujet, on retarde toute unification imaginaire, cad abstraite et non réelle (mais une dans son fantasme), et on mesure le résultat et recherche la validité de tel résultat ; science ou philosophie ou art tablent sur des effets réels, limités et cohérents, et contraignants. (Selon quel logos ? Puisqu’ici le contraignant est ce qui pousse à réaliser et non pas à imposer)

En tant que l’on se tient dans le moi, on répercute cette unité réelle dans l’unité imaginée (ou désirée ou hiérarchisée, puisque hiérarchisée, elle reporte au-delà une résolution supposée ; ceci est la structure de la hiérarchie, l’absence de résultat). Ainsi l’unité imaginée peut effectivement supposée un achèvement, une satisfaction, une résolution de son être, puisqu’il la suppose, l’imagine et non pas en saisit ou entend saisir un résultat.

Ce que désire le moi se situe pourtant bien dans cette perspective (ontologique en fondement), en ceci qu’il croit que son vécu sera cet objet satisfaisant. Son vécu est l’objet de son désir.

Lorsque cette satisfaction est détournée (par la vie), elle se transforme en ce qu’elle est ; cad du fantasme cette fois non reliée (aux autres), et qui décline vers une plus grande immédiateté. Parce que le fantasme partagé est retravaillé, mais ce travail est sensé être un équilibre ; un échange qui doit en partie revenir équitablement. Or sorti de cette équité, le vécu se passe du travail, de sa discipline ; qui n’est rien d’autre que l’auto développement de l’individualité comme principe libéré.

Ce qui ne peut se comprendre individuellement que si cette équité a un sens. Cad que si je m’y retrouve dans mes comptes.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité