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philosophie instants
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16 août 2008

De la cruauté et du grand calcul

    Exactement, c'est un luxe que de passer outre le bonheur et le malheur ; vous avez bien cerné le fait brutal et sans ménagement de la position philosophique.  

 

    Seulement c'est un luxe calculé.  

 

    Vous avez parfaitement raison (si j'ai bien saisi), c'est un monde de mort.  

 

    Enfin il ne faut pas exagérer ... disons que c'est une luxuriance de vie, mais que ça se paie ... (Luxuriance de vie que nous sommes en cours de massacrer, soit dit en passant)  

 

    Il y aurait une logique à cela ; puisque la vie est et ainsi le plaisir ou bonheur (qui ne font qu'un en somme) et la douleur ou le malheur, la vie reçoit ses défauts en fonction de ses bienfaits (on ne peut pas être vivant sans ressentir ...).  

 

    Puisque la vie est donc :  en ce sens que pour nous bonheur ou malheur dérivent en somme de cette base vivante, de laquelle pourtant nous sommes autres et que notre être relativise … parce que notre être suit sa propre logique, qu’il ne connait encore qu’imparfaitement.  

 

    Mais ça n'est pas ainsi qu'en juge notre être de pur sujet (souverain et dominateur absolument) ; il n'admet pas que la vie se paie ... il la considère comme un droit (pour ainsi dire et ça n'est pas très éloigné de ce que réellement ça "devrait" valoir).  

 

    Ce en quoi je suis totalement d'accord ; la vie est un droit, et la lutte est engagée entre nous et tout ce qui est.  

 

    (C’est pour cette raison que je suis contre les "expériences" qui sont censées nous "réconcilier" ... nous réconcilier avec quoi ?)  

 

    Dans sa domination , il est absolue et pure révolte ; radicale ; aussi dans le malheur et la mort généralisée (dont il est lui-même en partie coupable ou cause, il faut bien le dire ; mais "on" l'a placé dans de telles conditions, de nécessités et de contraintes , qu'il n'est pas seul responsable ; dieu ou cet univers-bordel dont on a hérité , peu importe).  

 

    Dans la mort généralisée, il, le sujet, annule d'un trait tout désir de bonheur (qui n’est plus le principe réel de son accomplissement et dont il peine à créer le principe de sa propre logique effective, ayant conséquences et effets) ; il sait qu'il ne viendra à bout de cet univers çi qu'en le dépassant. Par cela seul, il qualifiera ce que c’est que l’être et dont, dans cet univers, il a seul l’idée …  

 

    Et le seul dépassement qui équivaut à cet univers, c'est de le connaitre.  

 

    Cad la réduction de cet univers (de mort) à notre volonté (au-delà de la mort mais aussi autre que la vie, bien qu’elle en tienne les promesses… transformées).  

         
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Commentaires
N
Encore une fois j'ai un peu de mal à vous suivre :-p... peut être parce que je n'ai pas lu vos articles depuis le début, enfin là je n'ai pas trop le courage (plusieurs années à rattraper)<br /> <br /> Mais pourquoi la "position philosophique" consisterait t-elle à passer outre le bonheur et le malheur?<br /> <br /> Ensuite, pourquoi le plaisir et le bonheur ne seraient qu'un? on peut penser que le plaisir s'apparente à la joie, qui est momentané, contrairement au bonheur... <br /> <br /> Et enfin, pensez vous que pour vivre (à peu près convenablement) il nous faille dépasser la société telle quelle est?
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