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philosophie instants
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28 août 2008

De Husserl à Descartes

Ce que Husserl voudrait saisir comme connaissance, savoir, fondement exact d'un savoir commun (ce que c'est que l'être), n'est pas un savoir ou pas seulement ; même chez Descartes ça n'est déjà plus un Savoir seulement. C'est pour cela que ça le passionne fort ... il y est activement, comme sujet, créateur.

Husserl, de ce qu'il cherche un fondement sous la forme d'un savoir, tombe sur une structure, cad un forme vide (mais non pas "qui n'est rien», qui est son essence en tant que forme).

De sorte que oui, ça rejoint aussi Kant ; qui ne dit littéralement rien ; qui décrit la structure du connaitre (à partir d'un sujet).

Et ceci ; devant un monde ; que ce soit l'étendue cartésienne ou le monde des phénomènes, l'espace ou la pensée de Spinoza, l'historicité de Hegel. parce qu'en face il y a un Sujet ; qui découvre ce monde et la multi variété des réalités ; l'éparpillement des sciences (et de la philo elle-même) n'a pas de solution en terme de Savoir (tel que Descartes en manifeste l'ambition, celle d'un discours qui se déduit de soi , que réalisera Hegel, mais qui ne suffit pas... aussi perturbant et vraiment réel soit-il ...)

mais est déjà une solution en terme de Réflexivité ; le sujet est déjà d'abord réflexivité ; il a déjà écrit sa propre exploration et aventure dans et par l'être (ici c'est compliqué , parce que l'être "dit par un discours" (grec) n'est plus l'être perçu par un Sujet (certain de soi, qui sait que la vérité n'est dans le discours que parce qu'il la place dans le discours à partir de sa position , de sujet cartésien (il n'y en a pas d'autre ).

Les textes de philo sont donc à lire en tant que d'un Sujet (et tout le problème est de parler en tant que Sujet valable pour tout sujet, et non pas subjectivement).

Le monde que le Sujet découvre autour de lui (espace et temporalité compris, que les sciences parcourent forcément en "désordre" ) est tout nouveau ; il est sans cesse et pour chacun tout nouveau , autre, étrange et étranger. C'est ce monde-là que reprend Heidegger ; en "quoi" le sujet est-il placé ? En quel "sol" ?

Aussi essentiel Husserl soit-il (puisqu'il creuse dans la suite de Descartes et Kant), il me semble encore attaché à un idéal de Savoir ; qui ne peut pas rendre compte de "ce qui est" , et il le soupçonne puisqu'il use de cette exigence de dire sous la forme d'un savoir (qu'il pro-pose comme étant la création de son monde par un sujet , qui est tous les sujets ) ce qui ne peut être dit ainsi , mais ce faisant , ça répercute ... parce qu'a contrario sous la force du Dire , du Savoir exigé , cela met au jour , creuse comme le soc de la charrue , tout ce qui peut l'être ; le sujet se sert du discours pour se parachever dans la nouveauté du monde (cartésiennement ) découvert.

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