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philosophie instants
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21 avril 2007

histoire de la philo

Au début on crée le Discours : par cela on peut penser globalement tout ce qui est de telle sorte que ce qui est dit dans le discours reflète ce qui Est. Le Discours se développe absolument en tous les sens valables, écartant les similis significations et augmentant son potentiel en autonomie constante.

Avant le discours on suppose donc que l’on était en mesure de savoir vaguement ceci ou cela, mais pas de manière cohérente, explicite et totale.

Donc ; on n’avait pas réellement conscience ou connaissance de tout ce qui est, mais de quelque parties ici et là isolément sans lien entre elles, et dont on ignorait justement le lien : c’est le Brahma, ce sont les dieux, c’est l’eau, ou le feu.

Après le Discours, on peut affirmer que le lien entre tout est le logos : la logique des choses et des êtres tels qu’ils s’organisent et se hiérarchisent et se déploient dans le texte comme dans la réalité, à partir ou dans une Unité. L’Etre, le Un, l’Idée, la Pensée, etc. Cad dans une Unité compréhensible et dont la nature nous est transparente. Le lien entre les choses et les êtres est explicitement (et non magiquement ni imaginativement ni sentimentalement) de la même nature que la Pensée.

Ayant déployé tout le Discours, (Saint Thomas d’Aquin), il apparaît que le Discours est pensé par un sujet.

Nous y sommes encore : on recherche non pas seulement Tout ce que le Discours a à dire sur la totalité de ce qui est. Mais on recherche qui pense le Discours et comment le sujet peut être lui-même exprimé dans un Discours, qui pense donc le Sujet en même temps qu’est pensée la totalité du réel.

Mais dans cette nouvelle problématique qui renouvelle tout (parce que si elle utilise les mêmes concepts que dans le Discours, c’est afin de les infléchir en un certain sens, cad en une certaine efficacité : la philosophie ne vit que de résultats ; les philosophies du Discours exploitent totalement et radicalement tout le discours possible ; qui en sort épuisé, cad totalement exprimé).

Dans cette nouvelle problématique, tout est extrêmement compliqué. Ou plutôt que compliqué étrangement distordu : il est dorénavant des paramètres incompréhensibles ou incompressible. Cad qui ne rentre pas dans un discours normalisé, et ce dans la production même d’un texte. Mais de plus le Sujet jette le doute sur la validité du Discours : parce que le Sujet est dans un monde, parc e que le sujet est pour partie subjectif pour partie objectif : d’une objectivité qui comme elle ne s’inclut pas dans le texte lui-même, il est très difficile de la circonvenir, circonscrire.

Le Discours, puisqu’il s’auto développait, constituait l’horizon qui refermait le monde, mais il le refermait non parce qu’il est méchant, le Discours, mais parce qu’il ouvrait ainsi du dedans le monde à l’infini de son expression.

Il s’avère que cette expression est de fait l’expression infinie du monde selon un sujet.

Dés lors on peut croire que l’objectivité du Discours (sa validité définitive) est noyautée.

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