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philosophie instants
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29 mai 2007

ayant pour fin la réalité

Lorsque le langage est créé, il ne peut l’être que d’un seul.

À l’intérieur du langage commun, qui est, là, donné, comme le sont les choses, et qui, comme tel, est profondément insatisfaisant.

À l’intérieur du langage donné, un seul crée le langage réel.

Le langage créé ne peut l’être dit que d’un seul, puisqu’il n’appartient plus à la communauté. N’appartient plus à la communauté des hommes. C’est autre chose qui s’interpose, qui devient immanquable, irrévocable.

Puisque alors, les choses existent en soi.

Cad hors de tout langage qui les décrit, et de toute manipulation de notre part. De la manipulation immédiate de laquelle se produisent les sociétés humaines. Il ne s’agira plus de produire l’activité d’abord dans la continuité du monde, mais essentiellement de produire l’activité à partir de la continuité de l’esprit.

Pour que les choses existent en soi, il faut que le langage existe en soi : développer, hors du langage connu, un langage qui crée ses concepts. Indépendamment.

Alors tout est un codage, une construction, mais le langage second est celui qui va vouloir récupérer la réalité au travers d’un second calcul, d’un calcul différé sur le dos du langage premier communément admis.

L’Être ne fût jamais dit ; sauf d’un seul. À chaque fois.

Puisque un seul a accès à la réalité comme horizon investi, motivé, activé.

Le langage commun lui, se préserve d’abord lui-même. Dans un égocentrisme de pouvoirs.

 

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